Histoire et patrimoine
L’intérêt porté par l’homme à la Vallée de Chevreuse et à la Forêt d’Yveline est ancien comme l’attestent de nombreux sites archéologiques, préhistoriques, celtes et gallo-romains.
L’intérêt porté par l’homme à la Vallée de Chevreuse et à la Forêt d’Yveline est ancien comme l’attestent de nombreux sites archéologiques, préhistoriques, celtes et gallo-romains.
Entre Versailles et Rambouillet, entre Gambais, Montfort l’Amaury et Saint-Jean-de-Beauregard, les paysages sont marqués dès le Moyen-âge par la présence de seigneurs et de princes influents qui signifient leur puissance par leurs grands domaines et abbayes emblématiques.
Au fil des siècles, ces grandes familles, parfois alliées, parfois hostiles à la Couronne, se partagent les terres et lui lèguent un patrimoine culturel tout à fait exceptionnel, fait de châteaux, manoirs, parcs et jardins, domaines de chasse, églises et chapelles, moulins et fermes qui offrent aujourd’hui de magnifiques témoignages des temps médiévaux et modernes.
Au XIXe siècle, les carrières fournissent les pavés de grès des rues de Paris. Les exploitations agricoles, installées le long des rivières ou sur les plateaux, alimentent la capitale en produits frais. Les villages dont la pierre meulière fait chanter les vieux murs comptent toutes de petites églises bucoliques, des lavoirs et des fontaines. Le maintien des activités agricoles préserve en effet les paysages ruraux ou naturels de la Vallée de Chevreuse, de la forêt d’Yveline ou de l’Hurepoix.
L’arrivée du chemin de fer transforme le territoire en un lieu de villégiature et d’inspiration a proximité de la capitale, attirant artistes, intellectuels et notables. Les bourgs vont s’enrichir d’imposantes demeures édifiées par la bourgeoisie parisienne.
Le développement de la voiture au XXe siècle donne à la vallée une allure davantage résidentielle. L’activité agricole s’efface partiellement et l’habitat rural est restauré par de nouveaux habitants.