Patrimoine religieux
Eglise paroissiale Saint-André
L’église ayant été détruite à la Révolution, la communauté chrétienne est rattachée à la paroisse des Essarts jusqu’en 1854, date à laquelle l’édifice actuel est construit. Le clocher-porche est typique de l’architecture religieuse de la seconde moitié du 19ème siècle. L’originalité de l’église réside dans le décor de céramique qui orne le tympan, où le Christ fait un geste de bénédiction, entouré de symboles représentant les quatre évangélistes.)
Cimetières
En 1846, un ancien cimetière fouillé par Auguste Moutié est mis à jour au nord d’Auffargis. Il pourrait dater de l’établissement des Mérovingiens en Gaule. Régulièrement allongés, les corps étaient encadrés d’objets divers (armes, vases, boucles de ceinturons, couteaux…).
En 1867, le cimetière qui entourait l’église est déplacé au-delà du ru des Vaux. La croix de cimetière, probablement de la même année, est ornée de sculptures et de décorations végétales ; Robert Benoist, champion du mode automobile (1927) et François Szisz, autre champion de course automobile (1906), y reposent.
Le cimetière a fait l’objet d’une importante extension en l’an 2000.
Croix de chemins
Plusieurs croix jalonnent le territoire. A la sortie du bourg, sur la route de Cernay, la croix Saint-Jacques rappelle la position du village sur la route de Compostelle. A Saint-Benoît, la croix Picard rappelle le nom de l’abbé à l’origine du réseau des étangs et rigoles.
Abbaye des Vaux de Cernay
Située sur les communes d’Auffargis et de Cernay la Ville, l’abbaye des Vaux de Cernay, fondée par les Cisterciens au 11ème siècle, eut une influence considérable sur Auffargis. De nombreuses fermes exploitées par les moines appartenaient au domaine de l’abbaye. de 1873 à 1941, la présence de la famille Rothschild à l’abbaye a marqué le village, notamment par l’installation de fontaines dans les fermes, la création d’une fondation devenue " La vie au grand air ", les dons multiples. Très férus de chasse, les Rothschild ont notamment fait construire des chenils, au Grand-Etang et à Joly Mardelle, et implanté des élevages de perdrix aux Vindrins et à Saint-Benoît. Dans ce hameau, presque tous les habitants travaillaient pour l’abbaye. Un personnel nombreux était employé pour l’entretien des bâtiments et du parc.
Château de La Fontaine
Vers 1876, l’architecte Yver construit, pour lui-même, ce château. Celui-ci évoque une époque florissante pour la bourgeoisie parisienne qui apprécie une région préservée et proche de la capitale. Les tours coiffées de toits en poivrière, les décors de calcaire et de briques suggèrent la fantaisie et les fastes de cette bourgeoisie. La propriété comprenait en outre des serres et une orangerie. Le foyer rural faisait partie des bâtiments annexes.
Château de Villequoy
Propriété privée, ce château est une construction de la fin du 19ème siècle. Il se dresse sur un domaine dont on trouve la trace vers l’an 1004 et se dénommait Villecuites dans le Cartulaire de Notre-Dame de Paris.