Milon-la-Chapelle

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Présentation

Qualifié à juste titre de village de charme, Milon-la-Chapelle se niche dans l’agreste et étroite vallée du Rhodon. Cette commune du Parc étant la moins peuplée, vous y croiserez presque autant de chevaux que d’habitants !

Historique

Deux noms pour un oui

Milon-la-Chapelle était, à l’origine, divisé en deux villages séparés par le Rhodon : le bourg du château de Milon (actuel château d’Abzac) rive droite, et le bourg de la Chapelle, rive gauche. Milon dépendait de la paroisse de Chevreuse, mais lors du terrible hiver de 1672, le froid ayant rendu impraticable le chemin de la messe, les ouailles milonnaises furent accueillies à la chapelle. L’union des deux bourgs fut officialisée à la Révolution.

Au début du XXe siècle, le village de Milon-la-Chapelle comptait 119 habitants qui exploitaient les fermes et les cinq moulins de la vallée du Rhodon, alors entièrement cultivée. Depuis le bourg, la vue portait jusqu’au village voisin de Saint-Lambert-des-Bois. Au milieu du siècle, les moulins s’arrêtèrent, les champs et prairies changèrent de visage, colonisés petit à petit par les roseaux, les joncs, les aulnes, etc., et par de nouvelles propriétés, résidences secondaires pour la plupart. Aujourd’hui, les Milonnais sont plus de 300, et les prés sont devenus le domaine des chevaux.

Particularités

Milon 1er de Chevreuse, bâtisseur de chapelle

Au XIIIe siècle, le seigneur Milon 1er de Chevreuse fit édifier une chapelle pour les paroissiens résidant sur cette rive du Rhodon. Elle fut reconstruite vers 1700, et on lui ajouta un porche au XIXe siècle. Une statue de la Vierge à l'Enfant orne l'édifice dédié à Notre-Dame. La sculpture originelle se trouve cependant à Lévis-Saint-Nom. La tradition veut qu'un berger l'ait découverte grâce à un taureau qui l'aurait fait apparaître en grattant le sol du sabot.

Une croix bretonne

Au cimetière de Milon-la-Chapelle se dresse une croix surprenante. Sans doute originaire de Bretagne, elle est dépourvue de Christ et représente un arbre de vie abstrait. Estimée datant du XIVe siècle, elle symbolise l'espérance de vie et l'harmonie entre ciel et terre.

Le charmant hameau de Beauregard se dévoile au promeneur, tel un îlot préservé en lisière d'un lagon vert. Vert-cœur devrions-nous dire ! Puisqu'ainsi se nomme le site qui précède Beauregard, et dont la végétation camoufle le château à flanc de colline. Édifiée entre 1902 et 1904 puis acquise par le Général de Gaulle en 1946, la bâtisse abrite la fondation Anne de Gaulle, dédiée aux jeunes déficientes mentales