Rochefort-en-Yvelines

Site web

http://www.mairie-rochefortenyvelines.fr

Téléphone

01.30.41.31.06

Superficie

1258.00 ha

Nombre d'habitant

789 habitants

Présentation

Ancienne cité seigneuriale, Rochefort rappelle son origine de diverses façons : un village dans la forêt, blotti au pied d’une butte sous la protection de l’église, des vestiges de fortifications et d’un château fort construit par Gui le Rouge, un ancien bailliage aujourd’hui aménagé en mairie, et des maisons anciennes au porche parfois surmonté d’un blason, sont autant de témoignages du passé féodal de Rochefort. Si les châteaux présents sur le territoire contribuent au prestige de la commune, ce sont les ruelles pavées de grès et fleuries de rosiers et de chèvrefeuille, les petites places au mobilier pittoresque et plantées de tilleuls qui procurent à Rochefort tout son charme.

Historique

Préhistoire : “Hibernie” fut le sens premier donné à cette colline en raison des alluvions sur huit mètres d’épaisseur qui servaient de refuge aux populations primitives. Grand peuplement au néolithique ..., grande décadence “d’Hibernie” vers 406. Et il semble que le partage de la région eut lieu en 768 avec Pépin Le Bref.

Le plus ancien seigneur de Rochefort connu fut Gui 1er le Rouge à cause de la couleur de ses cheveux. Membre de l’armée de Croisés, il fit un assaut victorieux à Jérusalem en 1099.

Après Gui, Rochefort passa dans la famille de Montfort par le jeu de mariage, puis dans la maison de Dreux, enfin chez les Rohan.

Le dernier à posséder la terre de Rochefort fut Charles de Rohan, qui vendit ses biens au marquis de Bernis, son gendre. En 1898, il fut vendu à Monsieur Porgès.

Origine du nom

Ancienne place forte gauloise, le nom de Rochefort vient de Rupes Fortis. Au XIe siècle, un château fort est édifié par le sénéchal Gui le Rouge puis abandonné. Ses ruines se dressent sur une colline à proximité du village.

Personnages célèbres ayant vécu dans la commune

Gabrielle d’Estrée
René Louis Chrétien, peintre
M. Despré, peintre
Raymond Loewy, designer
G. Clémenceau

Particularités

Patrimoine religieux

Eglise

A sa construction au XIe siècle, l'église est dédiée à saint Gilles et ce n'est qu'en 1883 que le vocable de l'Assomption lui est attribué. De conception romane, le plan a été modifié notamment avec l'adjonction, au début du XVIIe siècle, d'une chapelle dédiée à la Vierge.

Plus loin, la Chapelle des Princes a servi de chapelle funéraire à la famille des Rohan-Rochefort jusqu'en 1793. L'accès par des sentes herbues puis par un escalier aux marches de grès renforce l'isolement de cette église qui occupe une position dominante et protectrice, à l'écart du cœur du village.

Cimetière et dalles funéraires

La ville a conservé son ancien cimetière, construit sur une terrasse accolée à l'église. Il abrite les sépultures de plusieurs Rohan-Rochefort et une stèle, en forme d'obélisque, tombe d'un capitaine d'Empire, Pierre Lefranc né à Rochefort en 1776, engagé volontaire en 1793, et dont les états de service sont gravés sur la pierre.

Sites ouverts au public

Eglise
Cimetière
Ruines du château fort (privé)
Palais des cardinaux de Rohan (privé)
Manoir de la Cense (privé)
Château Porgès (privé)
Bailliage

Châteaux

Château fort et fortifications

Ancienne place forte gauloise, le nom de Rochefort vient de Rupes Fortis. Au XIe siècle, un château fort est édifié par le sénéchal Gui le Rouge puis abandonné après les guerres de religion. Ses ruines se dressent sur une colline à proximité du village et des vestiges de fortifications sont également présents autour de la butte. Le Chemin sous la ville est bâti sous les anciens contreforts. L'ensemble témoigne de l'importance du pouvoir féodal des seigneurs qui vivaient à Rochefort et du souci de protection et de défense de la ville.

Château Louis XIII

Le château dit Louis XIII serait le troisième édifice à se dresser sur le même emplacement. En effet, un premier château avait été construit au début du XVIIe siècle par Hercule Rohan-Rochefort, peut-être sur des vestiges situés à proximité de l'église. Détruit en 1780, il est remplacé par un deuxième château édifié par l'architecte Archangé pour Charles Louis Gaspard de Rohan Rochefort. Jamais achevé, il est détruit dès 1801. Ainsi, la construction de l'édifice actuel remonte au début du XIXe siècle, sur l'emplacement des anciens communs du château précédent, avec réutilisation de ses matériaux. Le portail d'entrée, comme les quatre groupes sculptés en grès disposés dans le parc, qui représentent des putti se disputant, proviennent du premier château des Rohan.

Palais des Cardinaux de Rohan

Ce palais a été construit dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle pour le cinquième prince de Rohan-Rochefort, Charles Armand Jules. Celui-ci le met à la disposition de son cousin, cardinal de Rohan. Puis le palais est converti en gendarmerie à la fin du XIXe siècle.

Manoir de la Cense

Demeure seigneuriale du XVe ou du XVIe siècle, le manoir de la Cense se composait à l'origine de plusieurs bâtiments disposés autour d'une cour carrée. François Ier, Henri IV et Gabrielle d'Estrée y séjournèrent. A la fin du XIXe siècle, le côté Nord est détruit par un incendie et l'ensemble est transformé en ferme. Jusqu'à une date récente, Raymond Loevy, designer, habitait le manoir. Aujourd'hui rénovés, les bâtiments sont affectés à l'élevage et au dressage de quarter horses (chevaux américains).

Le château construit pour le financier Jules Porgès de 1899 à 1904 est une réplique très agrandie de l'hôtel de Salm à Paris, actuel palais de la Légion d'Honneur. L'architecte Mewès a dessiné les plans, le paysagiste Verhaeghe a imaginé les jardins et l'artiste Faivre a créé la sculpture décorative du jardin d'agrément. Du parc, aujourd'hui consacré à un golf, et de la terrasse du château, la vue est dégagée sur la plaine de la vallée de la Rémarde et sur la forêt de Rambouillet. Au sein de la masse boisée, le château Porgès constitue un repère visuel à plusieurs kilomètres à la ronde.

Paysages

Forêts

La majeure partie du territoire de Rochefort est couverte par la forêt.

Dans les secteurs pentus et sablonneux, une végétation particulière se développe sur un sol très pauvre.

Les châtaigniers, les bouleaux et les chênes sessiles, peu exigeants en eau, constituent la majorité des grands arbres. Dans ces zones sèches, la bruyère cendrée peut former un tapis mauve et dense, très apprécié des abeilles.

Le lézard gris et la coronelle lisse, une sorte de couleuvre, apprécient particulièrement ces zones à maigre végétation chauffées par le soleil.