Saint-Arnoult-en-Yvelines (Ville-porte)

Bien située, Saint-Arnoult-en-Yvelines cumule les avantages d’une ville à la fois aux portes de Paris et en lisière de la Vallée de Chevreuse et de son Parc naturel régional. Idéalement desservie par l'autoroute A10, les gares SNCF de Rambouillet et de Dourdan, son accès est facilité par un réseau de transports en commun bien étudié. Chef lieu de canton, la commune bénéficie d’une activité économique qui se concentre autour de trois zones d’activités.

La ville offre aussi à sa population des commerces de proximité ainsi qu'un marché traditionnel le dimanche matin. La vie quotidienne des Arnolphiens est facilitée par la proximité de nombreux services publics. Avec un collège et quatre écoles, et un accueil des "tout petits", la ville apparaît comme un havre de paix pour les familles. Son dynamisme tient entre autre à celui de son tissu relationnel dense concentré autour d'une intense activité associative. Un conservatoire communautaire, une médiathèque municipale, une salle de spectacle et de cinéma de 400 places, ainsi qu'un complexe sportif participent à l’élan culturel et sportif.

Saint-Arnoult-en-Yvelines est une ville verte, où il fait bon vivre. D'où que l'on vienne, il n'est que forêt et verdure pour souligner une richesse architecturale dont le point d'orgue est sans doute l'église prieurale du XIIème siècle.

Historique

Le culte de Saint Arnoul amena de nombreux pèlerins. Le bourg situé sur la voie romaine Paris/Chartres, ainsi que sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, se développa rapidement. Au Moyen-Âge, la commune était l’une des plus importantes du Sud-Yvelines (1 500 habitants), on y comptait 57 auberges.

En 1498, Louis XII créa un marché aux grains sur la place et confirma la foire aux bestiaux. En 1545, François 1er autorisa les habitants à s’entourer de remparts. En 1599, Henri IV reconnaît la cité en tant que ville. Le bourg était le lieu de séjour des Princes et Rois qui chassaient dans les bois voisins.

Au XIXe siècle, la ville devint le refuge des bourgeois de Paris, la population était ramenée à 1 100 habitants, les tanneries fermaient, les vignes avaient disparu, le train passant à Rambouillet entraîna la suppression de la messagerie et la fermeture des auberges.

Ce ne fut qu’en 1965, lorsque le Général de Gaulle vint annoncer la création du Canton de Saint-Arnoult-en-Yvelines, que la cité prit son essor. Située sur la route des écrivains, la commune abrite la dernière demeure d’Aragon et d’Elsa Triolet. La ville trouve aujourd’hui son équilibre et sa vitalité avec près de 6 000 habitants.

Origine du nom

Arnoul est né à Rethel au Ve siècle. Issu d’une famille de nobles Francs, élevé par Saint Rémy de Reims, Clovis lui donna pour épouse sa nièce Scariberge. Évêque de Tours, il partit convertir les Ariens à Tolède. Lors de son retour en France, il fut assassiné à Reims. Comme tout évêque tourangeau, il avait souhaité que sa dépouille repose près de Saint Martin à Tours. Lorsque le convoi, parti de Reims, passa en forêt d’Yveline, il fut stoppé par les Carnutes qui exigèrent un droit de péage. La somme n’ayant pas été versée, on enterra le corps d’Arnoul dans une grotte sur laquelle on érigea un oratoire. La ville de Saint-Arnoult-en-Yvelines était née.