Mis à jour le 5 septembre 2022
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Batrachodrome

Depuis 1994, une action de protection des amphibiens, sur la route d'Auffargis au lieu-dit " l'étang des vallées ", a été mise en place. Il s'agit, en particulier, de préserver les crapauds, grenouilles et tritons contre l'écrasement par les voitures circulant sur la route. Ces animaux quittent leur abri hivernal (trous dans le sol en forêt, litière de feuilles) au mois de février pour rejoindre un point d'eau où les mâles et femelles vont s'accoupler et pondre des œufs.

Au lieu-dit " l'étang des vallées ", la route départementale n°24 barre le chemin de migration entre l'abri hivernal et l'étang de reproduction. Une véritable hécatombe avait donc lieu tous les ans !

Suite à la mise en place du dispositif de barrière temporaire, tous les animaux sont dorénavant sauvés de l'écrasement.

Le dispositif de barrière consiste en l'installation d'une bâche plastique sur 300 mètres linéaires de chaque côté de la route. Derrière celle-ci, une soixantaine de seaux sont partiellement enterrés. Au moment de la migration, les animaux longent la bâche puis tombent dans un des seaux. Quotidiennement, un personnel technique possédant une autorisation préfectorale récupère les individus puis les relâche immédiatement de l'autre côté de la route après avoir identifié l'espèce et le sexe de l'amphibien " piégé ".

Résultats 2020

 

Pour la 27ème session d’opération de sauvegarde des amphibiens de l’étang des vallées, nous avons enregistré une baisse importante des effectifs de Crapaud commun. Toutefois, ces derniers demeurent très fluctuants dans le temps (les femelles ne se reproduisent pas chaque année), avec des pics réguliers suivis de baisses importantes en n+1 ou n+2.

La dernière baisse significative fut observée en 2014, ce qui n’a pas empêché un pic maximal 4 ans après.

Les déplacements (échelonnés dans le temps) sont déclenchés par les précipitations, qui furent rares entre février et avril. Notons cependant que le redoux exceptionnel de janvier a très certainement déclenché une première vague de migration qui n’a pu être chiffrée (très certainement modestes), le dispositif étant placé début février. Son retrait précipité par le confinement (1 mois  plus tôt) a potentiellement laissé passer quelques candidats à la reproduction.

Précisons enfin que cette baisse fut également  constatée sur les autres dispositifs du territoire (Hermeray, Lévis st-nom), tandis que celui de Gambais continue de recruter toujours plus d’amphibiens.

 

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