La Celle-les-Bordes

Site web

http://www.mairie-celle-les-bordes.fr

Téléphone

01 34 85 22 28

Nombre d'habitant

949 habitants

Présentation

Sur les chemins de La Celle-les-Bordes, des panoramas s’ouvrent sur des paysages de plateaux céréaliers, de coteaux abrupts et de fond de vallée. La forêt, dont une partie est traversée par des voies royales rectilignes offrant de profonds horizons, représente les deux tiers du territoire communal. Les cœurs anciens (La Celle et les Bordes), les fermes et les hameaux (La Villeneuve et le Maupas) conjuguent mémoire rurale et historique.

Commune pourvue de deux châteaux, de façades en rocaillage et de longs murs en pierre de pays, la Celle-les-Bordes, qui fût un lieu de rendez-vous des chasses à courre de la duchesse d’Uzès, profite d’une nature généreuse qu’il est capital de respecter car elle constitue aussi notre patrimoine.

Particularités

Châteaux

Château de La Celle

Les seigneurs de Harville firent de La Celle leur domaine de 1363 à 1750. Le château fut peut-être construit par Claude de Harville, marquis de Palaiseau, dans le dernier quart du XVIe siècle.

Il parvient à la duchesse d'Uzès au XIXe siècle. Le château abrite alors son équipage de chasse à courre composé de 60 chiens et de chevaux. L'hommage à Saint-Hubert, patron des chasseurs, y fut célébré dès 1883. L'office se concluait par la bénédiction de la meute. Artiste et femme charismatique, la duchesse d'Uzès fut la première “maîtresse” d'équipage. Cette passion se traduisit par la constitution progressive d'une collection de quelque 2 400 bois de cerfs pris par l'équipage. Ces massacres tapissent une grande partie des murs et des plafonds du château.
Il est aujourd'hui protégé au titre des Monuments Historiques.

Château des Bordes

Une seigneurie est mentionnée dans ce village dès 1317. Le château est édifié au XVe siècle et profondément transformé vers 1870. Le châtelet d'entrée médiéval, datant probablement de 1407, a été conservé.

Moulins, lavoirs, puits…

Patrimoine lié à l'eau

Avant l'adduction d'eau en 1937, les habitants s'approvisionnaient dans leur propre puits ou aux puits couverts communs dotés de pompe. En fonte, munies d'une manivelle et d'un déversoir à proximité, ces pompes à grande roue sont visibles près de la rivière de La Celle, aux Bordes et au Maupas.

Les ponts rappellent la fréquente présence de l'eau. Un vieux pont enjambe le ruisseau des Enclaves dans la forêt. Le liant a peu à peu disparu, laissant apparaître la voûte en pierre meulière. Le pont de Chambernoux, à trois arches avec un appareillage de moellons de meulière et un tablier en dos d'âne, franchit l'Aulne.

La fontaine du Chardonnet, ou du chardonneret, située rue du Salfessier, offrait une eau de source très pure. Son accès, en sous-sol, laissait un espace étroit pour le puisage. La fontaine du lavoir se trouve à l'air libre, à proximité de l'Aulne sur la sente du Creux Chemin. Elle tient son nom de l'ancien lavoir qu'elle alimentait.

Paysages

Milieux naturels

Centre D'Information Nature des Hauts-Besnières

Réaménagée à l'initiative du Parc naturel régional, cette ancienne maison forestière mise à disposition par l'O.N.F accueille des groupes d'enfants et d'adolescents. Les animations pédagogiques, d'une journée ou d'une semaine, sensibilisent les scolaires à l'environnement et aux particularités de la forêt de Rambouillet. Le week-end, ce centre se transforme en gîte d'étape pour les randonneurs.

Les traces des grands animaux en milieu humide

Outre les empreintes, la grande faune laisse des traces de son passage dans la forêt et particulièrement en milieu humide. L'œil averti peut déceler ces fréquentations. Le cerf, par exemple, écorce les jeunes arbres pour se nourrir et les lacère lorsqu'il refait ses bois. Il s'agit dans ce cas-là de frottis.

Le sanglier laisse des traces de boue séchée sur ces mêmes troncs, car après s'être baigné dans une souille de boue, il s'y frotte pour éliminer ses parasites.

Quelques oiseaux

Les arbres en chandelle sont des arbres morts utilisés par les pics (Pic épeiche, Pic épeichette, Pivert, Pic noir, Pic mar). Certains insectes, comme la Leptura aurulenta, pondent dans ces arbres des larves dont les pics se délectent. Les oiseaux martèlent l'arbre pour creuser de fins tunnels, visibles à l'œil nu, et attrapent les larves dissimulées dans les galeries, sous l'écorce, à l'aide de leur longue langue.

Les mésanges ne sont pas très loin. Elles vivent en couple, sauf en automne et en hiver. Dès les premières fraîcheurs, elles se regroupent en guilde, groupement de plusieurs espèces, pour faciliter la quête de nourriture. Ces oiseaux sont recherchés par l'Epervier d'Europe.

Ce rapace est présent dans la commune, tout comme la Bondrée apivore. Celle-ci survole la vallée et se nourrit particulièrement de guêpes, d'abeilles ou de frelons et de leurs larves.