Méré
Histoire, patrimoine et paysages de Méré
Histoire, patrimoine et paysages de Méré
La commune de Méré se situe dans la région Île-de-France, dans le département des Yvelines, l’arrondissement de Rambouillet et le canton de Montfort-l'Amaury (code INSEE 78389, code postal 78490).
Méré subit l’influence de Montfort-l'Amaury, et sa structure est à mi-chemin entre celle d’un bourg rural et celle d’une petite ville. La commune de Méré, à proximité des grandes villes, possède une situation privilégiée : 45 km à l’ouest de Paris, 25 km à l’ouest de Versailles, 21 km au nord de Rambouillet. Toutefois, Méré a su conserver jusqu’ici son aspect rural de village d’Île-de-France : les espaces agricoles et boisés sont étendus, l’urbanisation est limitée tant en surface qu’en hauteur (pas de construction au-delà de deux niveaux).
Autrefois dénommé Merey, ce village est le plus ancien du canton, il est antérieur à Montfort-l'Amaury. Sa création remonterait à l’époque mérovingienne, vers le VIIIe siècle. Sous Pépin le Bref, c’est la ville principale du comté de Madrie.
En 774, sous Charlemagne, elle reçoit le titre de Ville royale. La paroisse était rattachée au doyenné de Mantes. À la fin du Xe siècle, des moines bretons fuyant les Normands fondent l’abbaye de Saint-Magloire, dont Méré devient l’une des paroisses en 980.
Sur le plan civil, Méré est alors le chef-lieu d’une prévôté rattachée à la châtellenie royale de Saint-Léger qui comprend aussi les actuelles communes de Galluis, Grosrouvre, Mareil-le-Guyon et Bazoches-sur-Guyonne. En 1204, cette châtellenie passe sous l’autorité des comtes de Montfort, mais Méré garde son statut de chef-lieu de prévôté et ses privilèges de Ville royale.
La naissance de Versailles a provoqué le déclin de Méré ainsi que celui de Montfort-l’Amaury. En 1861, l’arrivée du chemin de fer et la création de la gare entraînent un regain d’activités de la commune : une zone industrielle se développe. Pendant la guerre de 1870, les Prussiens occupent le village. En revanche, celui-ci ne souffre pas des deux guerres mondiales.
Église en pierre du XXe siècle, avec un clocher-tour carré de deux étages percé de hautes baies géminées et surmonté d’une flèche octogonale couverte d’ardoises.
Le tissu urbain ancien, groupé autour de l’église, est constitué en partie par d’anciennes fermes ou bâtiments agricoles (dont certains ont été aménagés en habitation) et par des propriétés de belles dimensions. Les hauts murs qui limitent les jardins et les constructions à l’alignement de la rue donnent une image très cohérente du village.
La commune regroupe, principalement, deux sites urbanisés : le village, en limite de Montfort-l’Amaury, et le quartier de la gare, situé au croisement de la RN 12 te où se développe une zone industrielle de 22 hectares.
Près de l'église de Méré, se trouve le couvercle d'un sarcophage et un fragment de sa cuve, le tout en granit (de type mérovingien VIe au VIIIe siècle) avec l'inscription "RADONE". Quel personnage important était l'hôte de cette sépulture ? Pour quelles raisons, ses contemporains ont-ils voulu perpétuer sa mémoire ? Une inscription "RADONE" sur un sarcophage de type mérovingien (la Gaule mérovingienne du VIe au VIIIe siècle) est assez rare pour amener à penser que cet ensemble était destiné à l'exposition, plutôt qu'à l'enterrement, et qu'il devait renfermer les restes d'un personnage important ou vénéré.
(Sources et extraits du livre " Racontez-moi Méré " réalisé par l'association des "Amis de François Quesnay")
La commune se caractérise par une dominante rurale, que souhaite préserver la municipalité. La plupart des bois communaux ont été classés en espaces boisés protégés où il est interdit de défricher. La zone NC est fortement réglementée en matière de droit à construire afin d’éviter le mitage de la plaine agricole. L’urbanisation est limitée aux terrains encore libres dans le tissu urbain, à proximité des parcelles déjà construites.
Mairie
Square Raoul Breton
78490 Méré
France