Début de la réflexion TVB
La révision de la Charte du Parc, et plus particulièrement son extension de 21 à 51 communes, s’est étalée de 2007 à 2010, date d’achèvement du projet, avant son approbation en 2011. Afin de justifier l’extension proposée, la caractérisation de l’identité de ce territoire, en partie inconnu, était nécessaire. L’évaluation de la richesse écologique des communes et celle, plus globale, du périmètre d’étude se sont avérées primordiales pour démontrer son intérêt dans le contexte régional. A cette période, les discussions du Grenelle de l’Environnement au niveau national traduisaient la montée en puissance de la prise en compte des « trames » qui allaient au delà des traditionnels sites de biodiversité figurant, par exemple, dans le plan de Parc précédent.
Le PNR a donc travaillé à l’inscription des enjeux écologiques au plan de Parc à partir d’une approche par sous-trames :
- Sous-trame arborée, déjà bien appréhendée localement compte tenu de l’omniprésence du massif forestier ;
- Sous-trame herbacée pour affirmer ces continuités par rapport à l’avancée du massif ;
- La tame bleue a également été mise en avant par le biais d’une sous-trame aquatique / zones humides, liée à la présence soit de réseaux de mares à conforter, soit en prévision des travaux de défragmentation des cours d’eau à fort enjeu piscicole.
Contexte Régional
La DRIEE et la Région ont étroitement associé les quatre PNR d’Île-de-France, en amont et tout au long de l’élaboration du projet de SRCE, en les intégrant aux différents comités de projet et de pilotage. Le Parc a ainsi transmis l’ensemble de ses données naturalistes et de ses zonages à enjeu écologique pour contribuer à l’établissement des réservoirs de biodiversité régionaux. Ces données s’appuient également sur les ZNIEFF que le Parc a, en grande partie, révisées à la demande de la DRIEE. Une attention particulière a été donnée à la cohérence des zonages issus des différents schémas locaux (plan de Parc, zones humides prioritaires des SAGE, zones humides des enveloppes d’alerte de la DRIEE, etc.). Les quatre PNR franciliens ont également réalisé un transfert d’expériences de leurs pratiques quant aux actions de mise en oeuvre concrète du SRCE (outils financiers et juridiques, contractualisation, animation locale, chantiers nature, etc.). Enfin, ils ont accueilli des réunions publiques d’information sur le projet de SRCE.