Laissons pousser !
En ces temps où nous devons réfléchir aux gestes vraiment essentiels, la tonte systématique de tous les espaces en « pelouse » n’est plus une priorité.
En ces temps où nous devons réfléchir aux gestes vraiment essentiels, la tonte systématique de tous les espaces en « pelouse » n’est plus une priorité.
En ces temps où nous devons réfléchir aux gestes vraiment essentiels, la tonte systématique de tous les espaces en « pelouse » n’est plus une priorité. Sur les bords de route et de chemins, sur les ronds-points ou dans les grandes pelouses peu utilisées en ce moment, laissez la biodiversité reprendre sa place en laissant l’herbe haute, en diminuant les tontes ou en remontant la hauteur de coupe selon les endroits.
Petit rappel issu du guide Zerophyto réalisé pour les communs du Parc en 2015.
Des inventaires ont montré qu’une simple tonte divise par deux le nombre d’espèces d’insectes auxiliaires, prédateurs des insectes dits « ravageurs ».
Il suffit de remonter la hauteur de coupe de la tondeuse d’un ou deux crans. Ainsi, vous éviterez de trop couper les fleurs qui s’épanouissent au printemps et en été comme les pissenlits, les pâquerettes ou les trèfles. Ces fleurs sauvages apportent une ressource essentielle (le nectar) aux insectes pollinisateurs. Et une pelouse fleurie, c’est sacrément joli !
153, c’est le coût mondial évalué des services rendus par les insectes pollinisateurs(en milliards de dollars par an).
Pour les irréductibles de la pelouse rase, l’idée est de laisser des zones de plusieurs m² sans tontes ou alors de pratiquer des cheminements à travers la pelouse non tondue, ce qui peut s’avérer très esthétique. Toutes les pelouses ne redonnent pas de fleurs tout de suite, une tonte en début de printemps permet toutefois de favoriser les fleurs par rapport aux graminées.
Pour compléter :