Téléphone
Superficie
3500.00 ha
Nombre d'habitant
1600 habitants

Présentation

Saint-Léger-en-Yvelines se situe au cœur de la forêt de Rambouillet, à mi-chemin entre Montfort-l’Amaury et Rambouillet. Son territoire de 3 500 hectares est le troisième du département. Son altitude est comprise entre 112 mètres et 186 mètres.

Saint-Léger-en-Yvelines fait partie de l’arrondissement et du canton de Rambouillet. Elle est membre, depuis fin 2004, de la communauté de communes des Étangs. Elle est jumelée avec Turners Hill (Royaume-Uni) et Marliana (Italie). Ses habitants se nomment les Léodégariens.

Les nombreux services présents sur la commune permettent de satisfaire les besoins les plus courants des Léodégariens (supérette, boulangerie-pâtisserie, coiffeur, garage-station service, bureau de poste, pharmacie, restaurants, médecins, chirurgien-dentiste, école...).

Par ailleurs, il est proposé sur la commune un grand éventail d’activités de loisirs grâce à un tissu associatif varié très dynamique, sans oublier les centres équestres et la base de loisirs des Étangs de Hollande.

Historique

Voir l’historique complet sur le site de la commune

Personnages célèbres ayant vécu dans la commune
  • Paul-Emile VICTOR, explorateur et artiste de grand talent dont le nom a été donné à l’un des places du village
  • Peter TOWNSEND, héros de la Seconde Guerre Mondiale, écuyer du roi Georges VI d’Angleterre, écrivain et grand voyageur

 

 

Particularités

La Mairie Ecole
Le dolmen de la pierre Ardoue

La Gaule celtique a laissé au nord-ouest de Saint-Léger le plus grand dolmen connu de la région parisienne ; faisant environ six mètres cubes et entre quinze et vingt tonnes, il est connu sous le nom de pierre Ardoue ou Ardroue.

L’église et son clocher

L’église date du XIème siècle, elle était à son origine englobée dans l’enceinte du château. Son porche campé sur les pylônes reliés par des ogives laisse apparaître un curieux enchevêtrement de charpente. Le portail à deux battants est d’époque. Le clocher, classé, date réellement de Robert le Pieux. La nef est dépourvue de tout ornement architectural et particulièrement de renvoi de sons ou abat-son, ceci pour y rendre audibles les trompes de chasse. Sont remarquables, les fonds baptismaux, classés par les Beaux-Arts en 1927, les bénitiers, la chaire, le banc d’œuvre exécuté par un menuisier de Saint-Léger en 1894 dans le style 12° siècle, et les trois vitraux du maître autel installés en 1875. On notera enfin la pierre tombale de l’abside gauche au pied de l’autel de la vierge. Y gît « noble homme Antoine Billard » vivant valet du roi, décédé en sa maison de Saint-Léger et anobli par Louis XIII pour donner un exemple aux féodaux contre qui le roi avait encore à lutter pour éliminer totalement un servage en principe aboli au 12° siècle, mais qui subsistait encore.

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Saint-Léger-en-Yvelines

Paysages

Les étangs de Hollande

Au cœur de la forêt domaniale, les Etangs de Hollande sont situés entre Rambouillet et Montfort l’Amaury. Ils ont été aménagés à l'époque de Louis XIV pour alimenter les Grandes Eaux de Versailles. Point de départ et de passages de nombreuses promenades en forêt par les pistes cyclables, les chemins de randonnées équestres et pédestres, la base de loisirs des étangs de Hollande offre de multiples activités (baignade surveillée, pédalos, canoës, minigolf, volley ball, et présence d’un bar restaurant) et constitue un lieu de détente et de ressourcement incomparable.

Le nom de « Hollande » serait dérivé d'Orlande, du nom d'un ancien château local. Cet ensemble d'étangs et d'ouvrage hydrauliques a été aménagé à la fin du XVIIe siècle sous la conduite de Vauban.  

La rivière du Roi Soleil, ou rivière royale, est le nom donné à cet ensemble d'aménagements hydrauliques, comprenant des étangs (dont les étangs de Hollande), des rigoles pour amener l'eau, des aqueducs et des réservoirs, réalisés sous Louis XIV entre 1668 et 1685, pour alimenter en eau le parc du château de Versailles, ses nombreux bassins et ses « grandes eaux ».

Les « rigoles », et les aqueducs (en grande partie souterrains), s'étendaient pour leur axe principal appelé le « grand lit de rivière » sur 35 km entre l'étang de la Tour, situé au sud sur le cours de la Drouette, entre les communes de Rambouillet et de Vieille-Église-en-Yvelines, et les réservoirs de Montbauron situés sur un point haut à quelques centaines de mètres à l'est du château de Versailles. L'écoulement se faisait sous l'effet de la gravité. L'ensemble permettait de capter les eaux de ruissellement sur 15 000 hectares de terres et de stocker dans les étangs 8 millions de mètres cubes d'eau.

La partie amont, dite des étangs supérieurs, toujours fonctionnelle, est gérée par le syndicat mixte d'aménagement et de gestions des étangs et rigoles (SMAGER) et contribue à l'assainissement de zones qui étaient naturellement marécageuses et insalubres. La connexion aval, située entre l'étang de Saint-Quentin et Versailles, est aujourd'hui hors service, l'aqueduc de Trappes ayant été partiellement détruit lors de l'urbanisation de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines dans les années 1970.

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etangs_de_hollande
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