Le sud du Parc est le secteur où la forêt est la plus présente. Il s'agit de la partie orientale de la vénérable forêt de Rambouillet, forêt domaniale gérée par l'Office national des forêts. Comme les autres grandes forêts d'Ile-de-France, elle constitue un héritage séculaire de grande qualité. Lié à la vie du château de Rambouillet, ce magnifique domaine forestier est sillonné de routes et de carrefours datant des chasses royales. Cette forêt de Rambouillet est toujours giboyeuse, elle accueille régulièrement des chasses à courre. Au nord du Parc, les massifs forestiers sont beaucoup plus restreints et morcelés en raison de l'urbanisation plus marquée et de la place occupée par les grandes cultures. Ils se réduisent parfois à des bandes assez étroites distinctes les unes des autres.
Dans les forêts du Parc, que ce soit à Méridon, la Madeleine, Champfailly, Rhodon ou la foret de Rambouillet, une vingtaine d'essences, principalement des feuillus, s'y côtoient, mais devant le charme, le frêne ou encore l'érable, l'arbre roi reste le chêne.
La forêt de plateau
La forêt de plateau est toujours liée à la production de bois. Elle est entretenue, conduite principalement en futaie ou en taillis sous futaie. Le peuplement est déterminé par l’exploitation qui a court dans nos contrées et toutes les classes d’âge d’un peuplement naturel ne sont pas présentes. Vous remarquerez ainsi l'absence d'arbres vieillissants ou morts).
Pour qui sait regarder, la forêt est toujours l’occasion de rencontres inattendues : grands animaux surpris, mais aussi petite faune vertébrées et invertébrées...
› Chêne pédonculé, Fougère aigle, Clématite offrent un décor varié aux Martre, Pic noir, Epervier, Lucane cerf-volant, Atypus affinis ou encore aux grands mammifères, sangliers et aux cerfs…
Les versants forestiers et accidentés
Au sud, le massif de la foret de Rambouillet magnifique domaine forestier est sillonné d’allées parfaitement rectilignes et lumineuses, anciennes routes de chasses royales.
Depuis les rebords des plateaux jusqu’aux fonds des vallées (très encaissées sur la vallée de l’Yvette), les versants sont boisés d’essences variables selon l'exposition géographique.
Les peuplements sont souvent plus diversifiés en classe d’âge car leur exploitation est rarement productive, et donc laissée à la dynamique naturelle qui laisse alors une place à toutes les classes d’âge.
Parfois la géologie est particulièrement parlante et présente, outre un relief déjà très fort, des cahots de grès qui accidentent le paysage.
Des ravins inaccessibles (qui doivent le rester pour des raisons de sécurité du promeneur et de préservation des sites et des espèces) sont le refuge d’une faune riche (le blaireau y creuse ses terriers), et même de certaines espèces végétales montagnardes restées là depuis la dernière période glaciaire…
› Observez (de loin seulement et depuis un chemin balisé) l'ambiance sauvage, mystérieuse, le paysage qui semble inextricable et offre un dernier havre de paix pour la nature. A sauvegarder à tout prix !